L’affaire Cahuzac a eu l’effet d’un véritable séisme dans le monde politique. Si l’opposition n’a pas manqué de s’engouffrer dans ce trou béant qui vient contredire la fameuse anaphore « Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres », je fais parti de ceux qui préfèrent rappeler l’adage de la paille et de la poutre :
L’#UMP voit-elle que l’exploitation de l’affaire #Cahuzac est aussi toxique que le scandale lui-même ? bit.ly/YuWLkv
— Aurélien WILLEM (@aurelienwillem) 3 avril 2013
En effet, si je n’aimais guère les leçons de morales de gauche (je trouvais ainsi déplacé de la part du PS de parler de vertu alors que la direction peinait à régler les cas Guerini ou Kucheida), je ne suis pas plus fan des leçons de morale de la droite.
Ainsi, je préfère largement que le PS comme l’UMP dépensent leur énergie à nettoyer leurs écuries d’Augias réciproques plutôt que de taper sur l’autre. Il est préférable d’écarter au plus tôt les brebis galeuses, plutôt que de devoir faire face à un scandale politique une fois qu’elles sont devenue ministre ! En effet, il devient insupportable que quelques cas portent le discrédit sur l’ensemble de la classe politique, renforçant ainsi l’idée du « tous pourrit » qui fait les choux gras des extrêmes !
La classe politique en représentation bit.ly/10CwC1q via @vidberg twitter.com/aurelienwillem…
— Aurélien WILLEM (@aurelienwillem) 5 avril 2013
Une réponse à Affaire Cahuzac, et si la classe politique changeait de refrain ?