WikiLeaks a révélé hier dans ce document, que la NAS avait mis sur écoute l’Élysée depuis de nombreuses années. Cette « révélation » a fait l’effet d’une bombe, puisque médias et surtout politiques ont immédiatement réagis sur-jouant la consternation.
Cette situation est assez hypocrite : d’un côté on se consterne, on parle de « faits inacceptables », on dénonce l’espionnage massif. Mais de l’autre, l’Assemblée s’apprête à voter définitivement la loi sur le renseignement à 16h aujourd’hui. Or, cette loi n’est ni plus ni moins qu’une copie du « Patriot Act » qui a permis justement ce genre de dérives de la part de la NSA. D’ailleurs, comble de l’ironie, le texte présenté cette après-midi, passe à la trappe le statut du lanceur d’alerte… type WikiLeaks !
Bien que le vote de cette après-midi ne laisse guère de doute qu’à son issue, les évènements de ces dernières 24h devraient alerter nos députés. Est-il vraiment démocratique de mettre ces citoyens sur écoute sous de vagues prétextes sécuritaires ?
Je résume #WikiLeaksElysee #PJLRenseignement : écouter des gouvernants c’est scandaleux ; écouter une population entière c’est nécessaire.
— Rubin Sfadj (@rubin) 24 Juin 2015
– Écoute de 3 présidents français : scandale national. – Écoute de 65 millions de Français : tout le monde reprend des nouilles.
— Guillaume D. (@GDeleur) 24 Juin 2015